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Centre intégré universitaire de santé
et de services sociaux de l'Est-de-l'Île-de-Montréal

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Actualités

Financement des IRSC _2022

Six équipes de recherche du Centre de recherche de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont (CR-HMR) affilié à l’Université de Montréal (UdeM) ont obtenu un financement des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) totalisant plus de 4 M$. Leurs projets dans le domaine de la santé de la vision et de l’immunologie-oncologie ont su se démarquer parmi les autres projets proposés à l’échelle du pays. Le CR-HMR se distingue aussi en se positionnant au sommet du palmarès des centres affiliés à l’UdeM en obtenant le meilleur taux d’approbation des projets soumis aux IRSC.

« Je tiens à féliciter chaleureusement toutes les équipes de recherche qui ont obtenu ce prestigieux financement grâce à leur engagement et leur travail acharné. Je suis aussi particulièrement fière de voir un taux de réussite exceptionnel de 67 % pour les projets soumis à l’IRSC », souligne la Dre Sylvie Lesage, Ph. D., directrice scientifique du Centre de recherche de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont et aussi professeure à l’Université de Montréal. « Ce succès rejaillit sur l’ensemble du centre de recherche et démontre ainsi la qualité et la pertinence des projets de recherche qui y sont menés », ajoute-t-elle.

 

Axe de la santé de la vision

• Le Dr Christos Boutopoulos, Ph. D., appuyé par le Dr Bruno Larrivée, Ph. D. et le Dr Renaud Duval, vise à développer un système permettant l’injection de médicaments sous la rétine, sans abîmer la vision.

 

Axe de l’immunologie-oncologie

  • Le Dr Elliot Drobetsky, Ph. D., appuyé par le Dr Santiago Costantino, Ph. D, et le Dr Hugo Wurtele, Ph. D., étudiera la cause de la résistance aux traitements de chimiothérapies dans le cancer de l’ovaire. Les agents de chimiothérapie utilisés pour traiter le cancer de l’ovaire sont initialement très efficaces et conduisent souvent à une rémission clinique. Cependant, une majorité des patientes vivront une rechute qui est généralement associée à l’acquisition de résistance à la chimiothérapie rendant le traitement du cancer très difficile. Notre laboratoire a découvert un mécanisme biochimique, jusqu’ici inconnu, qui pourrait expliquer comment la résistance aux traitements anticancer se développe. Notre recherche vise à mieux comprendre ce nouveau mécanisme au niveau moléculaire. Nous nous attendons à ce que nos recherches permettent le développement de nouvelles stratégies visant à améliorer le traitement du cancer de l’ovaire, ce qui pourrait se traduire par une amélioration significative de la survie des patientes affectées par cette maladie.
  • Le Dr Bruno Larrivée, Ph. D., appuyé par les Drs Manem et Joubert, exploitera une nouvelle molécule pour améliorer les approches d’immunothérapies du cancer.
  • Le Dr Éric Milot, Ph. D., appuyé par le Dr Hugo Wurtele, Ph. D., et le Dr El Bachir Affar, Ph. D., vise à comprendre le rôle du gène Ikaros dans la réponse aux traitements pour la leucémie lymphoblastique aigüe.
  • La Dre Nathalie Labrecque, Ph. D., manipule les lymphocytes T CD8+ afin d’améliorer leur capacité à éliminer les pathogènes et les cancers. Lors de travaux précédents, les chercheurs ont identifié un rôle clé de la voie de signalisation Notch lors de la réponse des lymphocytes T CD8, un type de globules blancs qui joue un rôle essentiel dans le contrôle des infections et du cancer. Le projet financé par les IRSC vise à déterminer les événements moléculaires contrôlés par la voie de signalisation Notch lors de la réponse des lymphocytes T CD8 ainsi qu’à exploiter la manipulation de cette voie de signalisation afin d’améliorer l’élimination des agents infectieux et des cellules cancéreuses par les lymphocytes T CD8.
  • La Dre Heather Melichar, Ph. D., appuiera le Dr John White, Ph. D., pour définir le rôle de la vitamine D lors du développement des lymphocytes T, un type de globules blancs important pour le contrôle des agents pathogènes et des cancers. Plus spécifiquement lors de ce projet de recherche, les chercheurs caractériseront l’impact de la vitamine D sur le micro-environnement thymique dans lequel s’effectue la différenciation des lymphocytes T afin d’évaluer son importance dans leur développement. Ils évalueront si cela influence ultimement leur fonction ainsi que leur propension à mener au développement de maladies auto-immunes.

 

Félicitations à tous ces chercheurs et à leurs équipes. C’est avec un grand enthousiasme que nous verrons, dans le futur, l’impact de ces travaux sur l’amélioration des soins aux patients.

 

À propos des Instituts de recherche en santé du Canada

En tant qu’organisme fédéral chargé d’investir dans la recherche en santé, les Instituts de recherche en santé du Canada collaborent avec des partenaires et des chercheurs pour appuyer les découvertes et les innovations qui améliorent la santé de la population et le système de soins du Canada. Les IRSC ont été créés en 2000 en vertu de la Loi sur les Instituts de recherche en santé du Canada. Ils sont un organisme indépendant qui rend compte au Parlement par l’entremise de la ministre de la Santé. Composés de 13 instituts, les IRSC offrent leadership et soutien à des chercheurs et à des stagiaires en santé dans tout le Canada.