Le rapport 2025 de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) sur l’état de la profession infirmière dans le monde met en lumière l’importance croissante des rôles avancés en soins infirmiers. Ce rapport s’appuie, en partie, sur les travaux de la professeure Kelley Kilpatrick, titulaire de la Chaire Susan E. French en recherche infirmière et pratique innovante à l’École des sciences infirmières Ingram de l'Université McGill, et chercheuse au Centre de recherche de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont (CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal).
En 2024, la professeure Kilpatrick et son équipe ont publié "Une perspective mondiale de la recherche en pratique infirmière avancée : une revue des revues systématiques". Il s’agit de la plus vaste analyse à ce jour sur le sujet. Leur étude montre de façon claire et constante que les soins offerts par les infirmières en pratique avancée (IPA), les infirmières praticiennes (IP) et les infirmières cliniciennes spécialisées (ICS) sont aussi bons, voire supérieurs, aux soins habituels. Ces résultats s’observent dans 29 catégories d’indicateurs, qui couvrent un large éventail de contextes de soins (par exemple, à l’hôpital, en clinique ou à domicile), de types de patients (enfants, adultes, personnes âgées) et de niveaux de gravité des problèmes de santé.
Ces constats ont inspiré l’une des grandes priorités du rapport de l’OMS pour 2026-2030 : renforcer le rôle des infirmières en pratique avancée pour améliorer l’accès à des soins de qualité partout dans le monde.
- Lire le communiqué de l'Université McGill
- Consulter le rapport "State of the world's nursing report 2025" de l'OMS
- Revue de littérature scientifique de la pratique infirmière