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Centre intégré universitaire de santé
et de services sociaux de l'Est-de-l'Île-de-Montréal

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Actualités

Nouvelle publication scientifique

Caroline Lamarche

Nous savons maintenant qu’il n’y a pas que les humains qui peuvent s’épuiser s’ils travaillent trop, les cellules aussi. Les récepteurs antigéniques chimériques (CAR) à signalisation tonique entraînent l’épuisement des lymphocytes T régulateurs (Tregs). Ces Tregs, qui sont une sorte de globules blancs faisant office de police du système immunitaire, peuvent être utilisés pour traiter les maladies auto-immunes ou prévenir les rejets dans les cas de transplantation. Afin d’augmenter leur spécificité, les Tregs sont parfois modifiés génétiquement afin d’exprimer un récepteur antigénique chimérique (CAR).

 

C’est ce que nous apprend une nouvelle étude réalisée par Dre Caroline Lamarche, néphrologue et chercheuse, responsable de l’unité d’immunothérapie de l’axe de néphrologie, qui vient d’être publiée dans la revue scientifique PNAS.

 

En partenariat avec Megan Levings à l’Université de la Colombie-Britannique et Crystal Mackall à Stanford, elles ont démontré que les Tregs exprimant un CAR à signalement tonique entraînent des changements majeurs dans les Tregs, avec des similitudes et des différences avec ce qui était connu sur l’épuisement d’autres types de lymphocytes. Ces cellules épuisées n’étaient plus efficaces pour contrôler le système immunitaire une fois injectées à des souris.

 

Ce travail démontre donc que l’épuisement des Tregs a le potentiel de limiter l’efficacité des traitements à base de CAR Tregs et définit une signature d’épuisement qui pourra être utilisée pour étudier l’épuisement des Tregs dans d’autres études.

 

Pour en apprendre davantage sur l’étude (en anglais seulement) : https://www.pnas.org/doi/10.1073/pnas.2219086120