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Centre intégré universitaire de santé
et de services sociaux de l'Est-de-l'Île-de-Montréal

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Actualités

May Griffith se consacre à l’amélioration de la santé visuelle de la population

Détentrice d’un doctorat en biologie cellulaire, May Griffith est directrice de l’unité de recherche sur les biomatériaux pour la régénération cornéenne. Professeure au département d’ophtalmologie de l’Université de Montréal, elle est responsable de la Chaire de la Fondation Caroline Durand en thérapie cellulaire pour les maladies oculaires de l’Université de Montréal. Elle est également titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les biomatériaux et les cellules souches en ophtalmologie.

May Griffith a terminé un baccalauréat en zoologie et biologie humaine et une maîtrise en zoologie à l’Université de Toronto. Après son doctorat à l’université torontoise, elle a poursuivi des études postdoctorales en physiologie à l’Université de l’Alberta et en anatomie et biologie cellulaire à la Harvard Medical School. Elle a aussi fait un MBA à l’Université d’Ottawa.

May Griffith a eu le privilège de travailler avec l’éminente docteure Elizabeth D. Hay, l’une des principales femmes scientifiques dans le domaine de la biologie cellulaire, qui a découvert le rôle de la matrice extracellulaire dans le développement de la cornée. Cette source d’inspiration l’a amenée à se consacrer à l’amélioration de la santé visuelle de la population, en utilisant des imitations de la matrice extracellulaire pour provoquer la repousse des tissus cornéens.

Qu’est-ce qui vous a amenée à choisir ce domaine de recherche?

Quand j’étais très jeune, j’ai accompagné mon père dans une région rurale et j’ai été frappée d’effroi de voir un enfant qui avait les yeux blancs parce qu’il était aveugle. J’ai réalisé alors que je voulais me consacrer à un travail qui permettrait de redonner la vision aux gens.

Quel est le projet ou l’accomplissement dont vous êtes la plus fière dans votre carrière?

Je suis particulièrement fière de diriger l’équipe qui a été la première au monde à régénérer la cornée humaine à l’aide d’un implant biosynthétique que nous avons développé. Nous avons démontré, dans ce premier essai clinique humain, la régénération des tissus cornéens et des nerfs.

Qu’est-ce qui vous motive à poursuivre vos recherches?

Mon équipe et moi travaillons sur un projet de traitement par injection pour stimuler la régénérescence de la cornée; des travaux qui pourraient profiter à un grand nombre de personnes qui ont des problèmes de vision.

Quels conseils aimeriez-vous transmettre à de jeunes chercheurs?

Je leur dirais de ne jamais abandonner une bonne idée. On ne doit pas hésiter à demander de l’aide auprès d’un collègue chercheur durant les travaux de recherche. Il faut aussi apprendre à travailler en équipe, apprendre à partager nos idées, nos concepts, nos connaissances et nos résultats.

Quel métier rêviez-vous de faire quand vous étiez petit?

C’est après avoir vu cet enfant aveugle dans mon enfance que l’idée de devenir une scientifique a germé, pour améliorer le sort des personnes malvoyantes, aveugles ou qui ont différentes problématiques de santé visuelle.

Quel est le lieu ou l’activité qui vous stimule/inspire/apaise dans votre quotidien?

J’aime beaucoup voyager, visiter différents pays et découvrir différentes cultures. J’ai beaucoup de plaisir à faire des randonnées pédestres. Dans mes temps libres, j’aime aussi travailler sur un autre type de médecine régénérative : la restauration de poupées anciennes.