Santiago Costantino, physicien de l’Université de Montréal et de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont a mis au point une technique non invasive permettant de mesurer la rigidité de l'œil. Cette technique visait d’abord la détection précoce du glaucome, mais elle sera également utilisée dans le cadre de l’étude sur la dégénérescence maculaire et de la myopie.
La NASA utilisera sous peu cette technique de mesure de la rigidité de l’œil pour déterminer quels astronautes sont les plus susceptibles de développer des problèmes oculaires. Après plus d’un mois passé dans l’espace, le globe oculaire des astronautes subit une déformation et des plis peuvent apparaître sur la rétine. De retour sur Terre, certains astronautes guérissent, d’autres demeurent aux prises avec de graves problèmes de vue. Selon l’hypothèse du physicien, un œil rigide aurait plus de chance de résister aux changements de pression intracrânienne.
Santiago Costantino ira l’an prochain à Houston, siège du programme des astronautes de la NASA, pour évaluer la rigidité des yeux de plusieurs astronautes. Ensuite, il suivra l’évolution de cette rigidité oculaire après une mission spatiale.
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