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Centre intégré universitaire de santé
et de services sociaux de l'Est-de-l'Île-de-Montréal

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Actualités

Une subvention d'un million pour soutenir les travaux de Dre Sandra Cohen

Sandra Cohen est chercheure-clinicienne au Service d’hématologie et d’oncologie médicale de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont. Elle est également professeure agrégée au Département de médecine de l’Université de Montréal.  

Elle se spécialise en greffe de cellules hématopoïétiques et plus particulièrement en greffe de sang de cordon.  Docteure Cohen participe à de nombreux protocoles de recherche cliniques en hématologie et en greffe de moelle.

Récipiendaire de plusieurs prix honorifiques, elle est régulièrement invitée comme conférencière ou pour des présentations orales lors de congrès scientifiques.

Une greffe prometteuse 

Docteure Cohen dirige depuis 2015 un essai clinique sur des patients nécessitant une greffe de cellules souches et n’ayant pas de donneur compatible. C’est la découverte de la molécule UM 171 par des chercheurs de l’Université de Montréal qui a permis ces travaux.

La greffe de sang de cordon est moins exigeante au niveau de la compatibilité entre donneurs et receveurs, la rendant accessible à presque tous les patients. Par contre, le sang de cordon ne contient généralement pas suffisamment de cellules souches pour un patient adulte. C’est alors qu’entre en jeu la molécule UM 171 qui permet d’augmenter le nombre de cellules souches dans une unité de sang de cordon ombilical.

Les résultats de l’essai clinique ont été très encourageants : une réduction des complications post-transplantation et moins de cas graves de maladie du greffon.

La subvention accordée par le Réseau de cellules souches soutiendra la deuxième étude de greffe de sang de cordon amplifié avec UM171 qui sera effectuée cette fois-ci sur des patients atteints de leucémies aigües et de syndrome myélodysplasique à risque très élevé de rechute après une greffe conventionelle. Alors que le taux de rechute d’une greffe chez ses patients est habituellement de 50 %, l’objectif de cette étude est d’obtenir un taux de rechute qui ne dépasse pas 25 %.

« Nous sommes très heureux d’avoir obtenu un tel financement car cela aidera peut-être un petit groupe de patients aux prises avec des maladies agressives qui réduisent considérablement les chances de survies  », affirme Sandra Cohen.