Reconstruction articulaire
La dégénérescence articulaire est la pathologie musculosquelettique dégénérative la plus fréquente et touche 1 Canadien sur 8 (13%); la hanche et le genou étant les articulations les plus atteintes. L’arthroplastie totale de la hanche (ATH) et du genou (ATG) sont les techniques chirurgicales orthopédiques les plus souvent pratiquées au Canada. Malgré le taux de succès élevé et leur ratio coût/bénéfice très favorable, 10 à 20% des sujets traités par ATH ou ATG obtiennent un résultat décevant. Puisque ces traitements sont très courants, une amélioration des soins est souhaitable et aurait un impact significatif sur la santé de la population et les coûts.
Cinq problématiques actuellement rencontrées au Canada dans ce domaine sont :
1- l’identification déficiente des facteurs de succès et d’échec individuels lors de la sélection des candidats pour une procédure de remplacement articulaire (ATH et ATG);
2- l’occurrence de complications péri opératoires liées à la procédure chirurgicale pouvant être évitées (contrôle de la douleur, complications médicales et orthopédiques);
3- l’implantation de prothèses ne reproduisant pas la biomécanique articulaire et n’offrant pas une fonction articulaire naturelle.
4- l’utilisation des techniques chirurgicales non optimales (ne respectant pas l’anatomie ou manquant de précision)
5- l’introduction d’implants avec des défauts de fabrication ou n’offrant pas une survie appropriée (risque élevé avec les nouvelles technologies puisque Santé Canada, n’exige aucune introduction par phase pour les “implants”).
Notre programme de recherche vise à améliorer ces problématiques. L’objectif de mon programme est l’optimisation de la prise en charge et du traitement des sujets atteints de dégénérescence articulaire du genou et de la hanche. Nous voulons aussi déterminer la valeur et les bénéfices associés à l’introduction de nouvelles techniques et technologies en reconstruction du membre inférieur.